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Dr. Semlali ABDELKADER

Radiologue

Spécialité

  • Echo doppler couleur
  • Mammographie numérisée
  • Echographie générale
  • Echographie du sport
  • Radiologie numérique
  • Radiologie interventionnelle
  • Scanner

Cursus universitaire

Radiologie numérique

C’est la plus ancienne technique d’imagerie médicale, elle utilise les rayons X, et a, comme les autres techniques, évolué grâce à l’informatique : le film argentique a été remplacé par des récepteurs.

Elle présente de nombreux avantages pour le patient dont l’irradiation a considérablement diminué du fait de la très grande sensibilité de ses récepteurs par rapport au film traditionnel, et pour le médecin radiologue, qui peut grâce aux écrans de visualisation travailler les images obtenues, en améliorer la qualité, la taille, le contraste afin de faciliter son interprétation.
Cette technique reste toujours d’actualité, en pratique quotidienne et en première intention, pour l’étude des affections osseuses, des poumons et de l’abdomen.

Le plus souvent, elle ne nécessite aucune injection de produit de contraste à l’exception de certains examens spécifiques tels que les arthrographies (injection intra-articulaire), les explorations de l’appareil urinaire comme les urographies intraveineuses (injection intraveineuse), les cystographies rétrogrades.

De quoi s’agit-il ?

Si l’échographie permet d’obtenir une image, le doppler qui utilise également les ultras-sons mesure les vitesses circulatoires dans les artères et les veines et dans certains organes tels le foie, les reins, l’uterus etc.

L’examen se passe de la même façon qu’une échographie, seules les régions étudiées sont différentes. Vous entendrez le bruit de la circulation sanguine dans les artères et les veines.

Sur l’écran de contrôle vous verrez des images en couleur qui permettent d’apprécier le sens de la circulation sanguine.

Cet examen dure environ 20 à 30 minutes.

Les applications de cette technique sont nombreuses :

  • Les maladies artérielles
    Il est possible de mettre en évidence les plaques d’athérome qui diminuent le diamètre des artères, le plus souvent les carotides qui irriguent le cerveau et sont à l’origine d’accidents vasculaires cérébraux. Mais aussi les artères des membres inférieurs où elles sont à l’origine d’artérites.
  • Les maladies veineuses
    Il est possible de rechercher les phlébites surtout des membres inférieurs qui peuvent être la cause d’embolies pulmonaires.
    Il permet d’établir une véritable cartographie des veines dans le cadre du bilan préopératoire des varices.
  • L’étude de certains organes de l’abdomen
    Les reins : dans le cadre du bilan d’une hypertension artérielle, pour apprécier la vascularisation d’une lésion vue en échographie.
    Le foie : pour étudier le sens de la circulation sanguine qui peut être modifié dans certaines maladies comme la cirrhose.
    L’utérus et les ovaires, pour rechercher des anomalies des vaisseaux irriguant l’utérus, et les masses ovariennes comme certains kystes, il est ainsi possible d’approcher la nature des lésions observées.

De quoi s’agit-il ?

Cette technique comme la radiologie conventionnelle utilise les rayons X.
L’évolution des machines a permis de diminuer de façon significative les doses utilisées en augmentant parallèlement la qualité des images et donc du diagnostic.

Le déroulement de l’examen

Vous serez allongé sur un lit qui se déplace dans un large anneau, le plus souvent sur le dos et seul dans la salle d’examen ; nous pourrons communiquer avec vous grâce à un micro. L’équipe se trouve tout près de vous, derrière une vitre. Elle vous voit et vous entend, pendant tout l’examen. Si cela était nécessaire, elle peut intervenir à tout instant.

Selon la zone étudiée, vos bras seront le long du corps ou derrière la tête. L’examen est généralement rapide.

Certains examens nécessitent, selon les cas, une injection intraveineuse, le plus souvent au pli du coude ou de boire une boisson.

Des produits à base d’iode, opaques aux rayons X, seront utilisés. Le type de ces produits et leur modalité d’administration seront adaptés à votre cas par le médecin radiologue. Ce choix dépendra notamment des informations que vous aurez données sur votre état de santé, avant l’examen.
Vous ne ressentirez aucune douleur dans l’immense majorité des cas. Cependant, en cas d’injection intraveineuse, il n’est pas rare d’avoir une sensation de chaleur au moment de l’injection, ou encore un goût bizarre dans la bouche.

Les indications de cette technique sont nombreuses :

  • Système nerveux central
    Il permet l’étude de l’encéphale à la recherche de lésion bénigne ou maligne, de maladies dégénératives, d’accident vasculaire. C’est l’examen de référence dans les traumatismes crâniens.
  • Affections ostéo-articulaires
    Dans le bilan et la recherche de fractures, dans les maladies rhumatismales, infectieuses, tumorales. Il est couramment utilisé pour mettre en évidence les hernies discales, cervicales, lombaires. Dans certains cas on peut injecter un produit de contraste dans l’articulation, ce qui permet d’étudier les tendons, les cartilages et les cavités articulaires.
  • Abdomen
    Dans le cadre du bilan de lésion hépatique, biliaire, pancréatique en particulier en cancérologie ainsi que de l’appareil urinaire en particulier lors de l’exploration des tumeurs rénales,dans les coliques néphrétiques pour visualiser un calcul et apprécier son retentissement sur le rein .
    Dans les maladies du sang et du système lymphatique, il permet de mettre en évidence les ganglions et les éventuelles tumeurs associées dans le diagnostic initial et le suivi du traitement.
  • Thorax
    C’est la technique de référence pour le dépistage du cancer du poumon pour en apprécier son volume et son extension, mais également dans le bilan d’autres cancers à la recherche de métastases.
    Dans les insuffisances respiratoires il permet de visualiser l’état des bronches, et l’existence éventuelle d’un emphysème pulmonaire.
  • En gynécologie
    Cette technique permet d’étudier les organes de voisinage, les chaînes lymphatiques, d’approcher la nature des lésions utérines ou ovariennes. Une place particulière lui est réservée dans le cadre du bilan initial du cancer du sein et dans sa surveillance.
  • En ORL
    C’est la technique de première intention dans l’exploration des maladies de l’audition et de l’équilibre. Elle permet d’étudier toutes les structures de l’oreille et les affections des sinus. Une place de choix lui est réservée pour le diagnostic, le bilan et la surveillance des maladies du larynx, des cordes vocales.

De quoi s’agit-il ?

Comme les autres techniques d’imagerie, elle a bénéficié de l’évolution vers le numérique.
Qu’il s’agisse de l’examen prescrit par votre gynécologue, ou dans le cadre du dépistage organisé du cancer du sein pour les patientes âgées de 50 à 74 ans, son but est d’améliorer la prévention et le dépistage du cancer du sein.

Elle est associée dans certains cas à une échographie mammaire en fonction de la densité du sein ou pour préciser une image visualisée lors de la mammographie.
Au terme de ce premier bilan, les patientes pourront soit être simplement surveillées, soit dans certains cas, faire l’objet d’explorations complémentaires telles que les micro biopsies.
Cette technique se fait sous contrôle échographique et permet le prélèvement puis l’étude des tissus par un anatomopathologiste.